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  • Photo du rédacteurChristophe et Sophie

Dernière mise à jour : 13 févr. 2020


Retour sur une randonnée avec l'une de nos filles, Clémence.

Septembre. l'été s'achève tranquillement , il fait bon, un temps idéal pour une journée pique-nique.

Nul besoin de prendre la voiture, le GRP s'offre à nos pieds dès la sortie de la maison.

Quelques centaines de mètres et déjà l'Aulne joue à cache-cache entre bois et champs.

Très rapidement nous rejoignons une petite route peu fréquentée (toujours le GRP) qui traversera le lieu-dit de Kerbrat, longera Kernivinen avant de bifurquer pour atteindre Kerfanc : quelques maisons, une ferme, un gîte dominant les sinuosités de la rivière qui scintille dans les rayons du soleil matinal.

Les bêlements d'un troupeau de moutons nous accompagnent jusqu'à l'entrée du sentier qui pénètre dans le bois. Quelques traces de travail forestier : souches, grumes et bûches; des odeurs de bois, de sève embaument notre promenade. L'eau se devine à nouveau à travers les arbres et la descente s'amorce pour gagner la rive .

C'est là que nous découvrons le Pont de Térénez (Record de portée courbe en Europe - 285m), porte d'entrée Nord de la Presqu'île de Crozon. Les piliers de l'ancien pont ont été conservés et aménagés afin d'offrir un panorama sur l'Aulne maritime et sur cet ouvrage exceptionnel.

Après une petite pause le temps de s'hydrater, nous voilà prêtes pour une petite grimpette dans la forêt domaniale de Landévennec. Le sentier surplombe toujours l'Aulne avec ses petits voiliers dansant sur le courant et ses bateaux militaires attendant le démantèlement dans leur cimetière niché dans un des méandres du fleuve.

Des bâtiments apparaissent, voici l'ancien moulin-mer ou moulin à marée et la grande maison qui abritait ses ouvriers au XIXe siècle.

Le terme de notre balade du jour est proche. Après un dernier virage- celui de la maison forestière, nous arrivons à la chapelle Notre-Dame du Folgoat édifiée en 1645 et restaurée en 1967. La porte et le bénitier extérieur datent d'ailleurs de cette époque. Le pardon a lieu à l'Ascension, le prochain nous permettra de voir l'intérieur car nous avons trouvé porte close.

Une chapelle toute simple, une fontaine, l'ombre des arbres, un petit ruisseau : un cadre tranquille et apaisant pour un casse-croûte bien mérité et partagé avec un joli rouge-gorge ravi de profiter de nos miettes.

Compter environ 3h aller-retour au départ de La Halte de Coat Carrec

  • Photo du rédacteurChristophe et Sophie

Dernière mise à jour : 13 févr. 2020


Notre sommet local, le Menez-Hom, altitude 330 m (non, je n'ai pas oublié de zéro !) donne son nom à ce village de la commune de Plomodiern : Sainte Marie du Menez Hom.

Sa chapelle éponyme est dédiée comme son nom l'indique, à la Vierge Marie. Les premiers éléments datent de 1570 et les derniers du début du XVIIIe siècle.

On entre par l'enclos paroissial dont l'arc de triomphe porte une statue de Saint Hervé , saint très populaire en Bretagne . Même si chaque enclos paroissial, chaque calvaire se distingue des autres, il n'est pas rare d'en trouver en Bretagne.

L'intérieur de la chapelle est, quant à lui, bien plus surprenant : on peut y admirer un maître-autel et ses trois retables baroques ainsi que deux autels latéraux garnis de boiseries peintes. L'ensemble date du XVIIIe siècle. Une richesse de détails dans les peintures et les sculptures nous invite à plus d'attention, d'observation, d'admiration. Même si le baroque n'est pas le style que l'on préfère , on ne peut que se laisser aller à regarder, examiner...

Ce qui étonne aussi, ce sont les statues plus austères de l'autre côté de la chapelle : on y retrouve, entre autres, Saint Hervé et son guide Guic'haran mais aussi Saint Laurent ainsi qu'une sablière représentant la parabole du laboureur écrasé par sa charrue parce qu'il avait raillé la sainte Famille sur son âne.

A visiter à 11 km par la route /1h40 par le GRP à partir de La Halte de Coat Carrec

  • Photo du rédacteurChristophe et Sophie

Dernière mise à jour : 13 févr. 2020


LE PAIN ? On peut dire que c'est une histoire d'amour dans ma famille.

Petite-fille (des 2 côtés), nièce, filleule, cousine, petite-cousine de boulangers, je me replonge dans mes souvenirs d'enfance chaque fois que je pétris la pâte, chaque fois que l'odeur du pain chaud envahit la maison, que j'entends la "chanson" du pain qui sort du four, que nous partageons ce pain avec nos hôtes.

Des odeurs, des gestes me reviennent et amènent à chaque fois un sourire à mes lèvres. Je revois ces proches que j'aimais et que j'aime qui me recevaient sur leur lieu de travail, la gueule enfarinée (hihihi).

Je ne suis qu'une néophyte et écoute bien volontiers les conseils de mes cousins qui voient les défauts de mes pains rien qu'en photo !! C'est à chaque fournée, un réel plaisir pour moi, je sens que là sont mes racines.

Et comme disait ma grand-mère Sophie (ça ne s'invente pas !) : Mangez du pain, vous vivrez bien !"

Je dédie cet article à Antoine, Joseph, mes grands-pères, Paul, mon parrain, Joseph, Antoine, Pierre, Gilbert, mes oncles, Antoine, Guy, Jean-Pierre, Sébastien, Jacques, Pierre, mes cousins, Stéphane, mon petit-cousin.Je pense aussi à leurs femmes ou mari qui apportaient (apportent) le pain jusqu'aux clients dans les boutiques ou à domicile : Sophie, Berthe et Antoinette,mes grands-mères, Nénette, ma marraine, Françoise, Agnès, Raymonde, mes tantes, Annie, Jackie, François, Sophie, mes cousin(es). J'espère que ma mémoire ne m'a pas fait défaut !!

La  Halte de Coat Carrec

Chambres et table d'hôtes en presqu'île de Crozon

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